BQC19
Tremblay et al.
PLoS ONE 16(5): e0245031
Cette publication du comité directeur de la BQC19 décrit les étapes importantes de la création de la biobanque qui pourrait servir de modèle dans le développement de biobanques COVID-19.
Collaborateurs
Paranjpe et al.
Commun Med 3, 81 (2023).
Published: 12 juin 2023
Chen‑Yang Su et al.
Scientific Reports volume 13, Article number: 6236 (2023)
Published: 17 April 2023
Pamela Tanguay · Simon Décary · Samuel Lemaire‑Paquette · Guillaume Léonard · Alain Piché Marie‑France Dubois · Dahlia Kairy · Gina Bravo · Hélène Corriveau · Nicole Marquis· Michel Tousignant ·Michaël Chassé · Livia Pinheiro Carvalho
Quality of life (Springer Nature), 2023: accepted 15 March 2023
Yoshiji et al.
Nature Metabolism | Volume 5 | February 2023 | 248–264
Published: 20 February 2023
Ina Maltais-Payette, Fannie Lajeunesse-Trempe, Philippe Pibarot, Laurent Biertho
and André Tchernof
Metabolites 2023, 13, 201
Arjun Baghela, Andy An, Peter Zhang, Erica Acton, Jeff Gauthier, Elsa Brunet-Ratnasingham, Travis Blimkie, Gabriela Cohen Freue, Daniel Kaufmann, Amy H. Y. Lee, Roger C. Levesque & Robert E. W. Hancock
Scientific Reports volume 13, Article number: 1247 (2023)
Mark H. Ebell, Robert P. Lennon, Derjung M. Tarn, Bruce Barrett, Alex H. Krist, Huamei Dong, Xinyan Cai, Arch G. Mainous, Aleksandra E. Zgierska, Wen-Jan Tuan and Munish Goyal
The Annals of Family Medicine November 2022, 20 (6) 548-550
Maxime Gallant MD , Christine Rioux-Perreault BSc , Samuel Lemaire-Paquette MSc, Alain Piché MD, MSc
Journal of the Association of Medical Microbiology and Infectious Disease Canada, Volume: 7, Issue: 4, November 28, 2022
On en sait peu sur la prévalence des affections post COVID-19 (également appelées « COVID longue ») ou sur l’effet de la vaccination sur l’issue de la maladie après la phase aigüe. De plus, l’effet de la vaccination sur la sévérité des infections causées par le variant Delta est mal connu. Dans cette étude prospective, l’équipe d’Alain Piché (Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke) a étudié un groupe de 138 personnes infectées par le variant Delta du SRAS-CoV-2 recrutées dans le cadre de la BQC19 sur une période de trois mois en 2021. 63% d’entre elles étaient vaccinées et 37% non vaccinées. La majorité de ces personnes (94%) avaient eu une COVID-19 légère. Les chercheurs ont observé que l’incidence d’affections post-COVID-19 était similaire dans les deux groupes (vaccinés ou non vaccinés). Ils ont aussi établi qu’avoir eu la COVID-19 constituait un facteur de risque indépendant de développer des affections post COVID-19 et qu’avoir été vacciné contre la COVID-19 ne diminuait pas le risque de développer ces affections. Ces résultats ont des conséquences importantes sur la planification de services provinciaux et mettent en lumière la nécessité de développer des stratégies alternatives pour prévenir les affections post COVID-19.
Maxime Gallant MD , Christine Rioux-Perreault BSc , Samuel Lemaire-Paquette MSc, Alain Piché MD, MSc
J Assoc Med Microbiol Infect Dis Can. 2023 Mar 1;8(1):57-63. doi: 10.3138/jammi-2022-0026. eCollection 2023 Mar.
Des symptômes persistants après la COVID-19 représentent un fardeau important sur la santé publique. Le variant Omicron, qui a infecté des millions de personnes à travers le monde, et la possibilité que ces personnes développent des symptômes persistants inquiète fortement la santé publique. Le but de cette étude réalisée dans le laboratoire d’Alain Piché au Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke sur des participants de la BQC19 recrutés entre décembre 2021 et avril 2022 était de déterminer la prévalence et les facteurs de risque d’affections post COVID-19 (également appelées « COVID longue ») associées avec le variant Omicron. Sur les 290 individus recrutés, 47% ont reporté des symptômes au moins un mois après ceux causés par la COVID-19. De plus les chercheurs ont montré que le nombre de symptômes apparus pendant la phase aigüe de la maladie constituait un facteur de risque indépendant de développer des symptômes post COVID-19. Cette étude est la première à établir la prévalence des symptômes post COVID-19 associés avec le variant Omicron au Canada et aura des implications importantes quant à la planification de services provinciaux.
Butler-Laporte et al.
Clin Proteom 19, 34 (2022)
On observe, dans les échantillons sanguins de patients atteints de COVID-19, des changements dans les niveaux des protéines impliquées dans la réponse immunitaire, notamment les cytokines. Cependant on en sait peu sur l’évolution de ces changements au fil de la maladie. Dans cette étude collaborative, menée par G. Butler-Laporte du laboratoire de B. Richards, 333 échantillons récoltés par la BQC19 auprès de patients atteints de COVID-19 sévère à l’Hôpital général juif (Montréal) et au Centre hospitalier de l’Université de Montréal, ainsi que 247 échantillons récoltés par la Mount Sinai COVID-19 Biobank (New York), ont été analysés par la technique de pointe SomaScan®. Les chercheurs ont ainsi mesuré les niveaux de 147 protéines différentes et, une fois combinés avec ceux d’études préalables, les résultats ont montré que la COVID-19 était clairement associée avec des changements dans 69 de ces protéines, dont trois pourraient expliquer les différences observées entre les hommes et les femmes dans leur réponse face à la COVID-19. Ces résultats approfondissent nos connaissances sur la réponse immunitaire à la COVID-19 et pourraient permettre de mieux comprendre pourquoi certaines personnes développent une maladie sévère et pas d’autres.
The COVID-19 Host Genetics Initiative, Butler-Laporte et al.
PLOS Genetics, November 3, 2022
Michael Hultström et al.
Crit Care 26, 322 (2022)
COVID-19 Host Genetics Initiative
Nature, August 3, 2022
Kousathanas et al.
Nature, March 7, 2022
Fallerini et al.
Hum Genet 141, 147–173 (2022).
Butler-Laporte et al.
PLoS Med, June 1, 2021
Butler-Laporte et al.
International Journal of Epidemiology, Volume 50, Issue 1, February 2021, Pages 75–86
Kosmicky et al.
The American Journal of Human Genetics108, 1350–1355, July 1, 2021
Huffman et al.
Nat Genet (2022).
Elsa Brunet-Ratnasingham et al.
Science Advances, 26 Nov 2021, Vol 7, Issue 48
Malgré les progrès accomplis dans la gestion de la COVID-19, il est toujours difficile de prédire quels patients risquent d’en décéder, ce qui permettrait de mieux comprendre quels patients pourraient être ciblés par des interventions précoces. Afin d’identifier des paramètres biologiques capables de prédire la mortalité, l’équipe dirigée par Daniel Kaufmann au CHUM dont fait partie Elsa Brunet-Ratnasingham, étudiante au doctorat, a mesuré une série de biomarqueurs potentiels dans des échantillons de plasma sanguin recueillis auprès de 279 patients hospitalisés pour la COVID-19. Les chercheurs ont investigué un premier groupe de patients pour identifier les biomarqueurs les plus fortement associés au décès et ont ensuite suivi la mortalité de deux autres groupes de participants de l’étude pour valider leurs résultats. Ils ont ainsi trouvé que le niveau d’ARN du virus SRAS-CoV-2 qui cause la COVID-19, lorsqu’associé à l’âge et au sexe, pouvait prédire avec précision quels patients sont les plus à risque de mourir de la maladie. Les résultats de ces recherches pourraient permettre de mieux comprendre les différences observées chez les patients dans leur réponse à la COVID-19 et d’identifier ceux qui pourraient bénéficier de nouvelles thérapies.
The COVID-19 Host Genetics Initiative, Nakanishi et al.
J Clin Invest. 2021; Online ahead of print.
Gundula Povysil et al.
J Clin Invest. 2021;131(14):e147834
Dans cette étude, dont Brent Richards est co-auteur principal, les chercheurs ont séquencé le génome ou l’exome (région du génome qui contient des gènes) de près de 2 000 patients atteints de cas sévères ou légers de COVID-19 et de plus de 15 000 témoins, en utilisant des échantillons provenant de quatre biobanques COVID-19 dont la BQC19. En se penchant sur les gènes associés aux voies de signalisation de l’interféron, ils n’ont observé aucune association entre la forme sévère de la maladie et la perte de fonction de 13 variants génétiques rares qui avait été proposée dans une étude récente.
The COVID-19 Host Genetics Initiative
En analysant les résultats de trois méta-analyses par GWAS (étude d’association à l’échelle du génome) incluant près de 50 000 patients atteints de la COVID-19 (dont des participants à la BQC19), le consortium a identifié 15 régions chromosomiques (appelées loci) associées à l’infection par le SRAS-CoV-2 ou à une maladie sévère. Cette collaboration internationale constitue un modèle important pour de futures découvertes en génétique, notamment en temps de pandémie.
Rébillard et al.
J Clin Invest. 2021;131(8):e145853
Sous la direction de Catherine Larochelle au Centre de recherche du CHUM, le groupe de chercheurs a démontré qu’un ensemble d’altérations immunitaires sont spécifiquement liées à l’infection par le virus SRAS-CoV-2 et à la sévérité de la COVID-19. Ce profilage immunitaire pourrait permettre aux professionnels de la santé d’identifier les patients les plus à risque de développer une forme sévère de la maladie et conduire à explorer de nouvelles approches thérapeutiques pour la COVID-19.
Zhou et al.
Nature Medicine volume 27, pages659–667 (2021)
Sous la direction de Brent Richards à l’Hôpital général juif, l’équipe a montré que des niveaux élevés de la protéine OAS1 sont associés à un taux de mortalité moindre et une maladie moins sévère chez les patients atteints de la COVID-19. La protéine OAS1 présente donc un effet protecteur contre la susceptibilité et la sévérité de la maladie. Cette découverte pourrait mener à l’identification de nouveaux traitements pour traiter les patients atteints de la COVID-19 puisqu’il existe déjà des thérapies en cours de développement préclinique qui augmentent les niveaux d’OAS1 et pourraient donc être envisagées dans la prise en charge de la maladie.
Knoppers et al.
Journal of Law and the Biosciences, 1–6, doi:10.1093/jlb/lsaa020
La réponse à la pandémie de COVID-19 nécessite de nouvelles approches de recherche et de partage des données. Cette publication explore différentes stratégies de contentement de patients participant à des biobanques et propose un modèle d’accès pouvant être adapté aux exigences éthiques et légales locales tout en permettant de créer une infrastructure de recherche soutenant un accès libre et transparent aux données scientifiques.
Pré - publication libre
Yiwei Xiong, Jingtao Wang, Xiaoxiao Shang, Tingting Chen, Gregory Fonseca, Simon Rousseau, Jun Ding
bioRxiv preprint doi: https://doi.org/10.1101/2023.01.24.525413
The COVID-19 Host Genetics Initiative, Andrea Ganna
medRxiv preprint doi: https://doi.org/10.1101/2022.12.24.22283874
William Ma, Antoine Soulé, Katelyn Yixiu Liu, Catherine Allard, Salman Qureshi, Karine Tremblay, Simon Rousseau, Amin Emad
medRxiv preprint doi: https://doi.org/10.1101/2022.11.02.22281834
Soulé A., Ma W., Liu KY, Allard C., Qureshi S., Tremblay K., Emad A and Rousseau S
medRxiv preprint doi: https://doi.org/10.1101/2023.03.09.23286797
Julian Daniel, Sunday Willett, Tianyuan Lu, Tomoko Nakanishi, Satoshi Yoshiji, Guillaume Butler-Laporte, Sirui Zhou, Yossi Farjoun, J. Brent Richards
medRxiv 2023.05.29.23290694; doi: https://doi.org/10.1101/2023.05.29.23290694